Le 102 à Grenoble, 30 ans d’autogestion

Squat-102-GrenobleDurée : 38′ séquencées en 9 questions
Entretien croisé avec trois membres : le 22 avril 2013 dans le local de réunion du 102 à Grenoble
Mouvement.net

Publié le 7 mai 2013

Le squat grenoblois 102 bat les records de longévité. Trente ans que ça dure. Alors que propositions artistiques et militantes fêtent leur anniversaire tout au long du mois de mai, nous avons rencontré et interrogé trois membres du collectif autogéré.

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  Que représente pour vous le 102 ? Peut-on dégager ses spécificités ? Le 102 c’est… Ce n’est pas… (8’12)

  L’histoire du 102 est marquée par trois gros conflits avec la ville de Grenoble, propriétaire du lieu. Le premier procès s’ouvre deux mois après l’ouverture du squat en juillet 1983. Pourriez-vous nous parler de ces trois moments critiques ? (6’49)

  De nombreux squats grenoblois ont été fermés les uns après les autres – on pense au Brise-Glace, aux 400 Couverts…, et tout récemment en décembre 2012 au Great-A dans la même rue que vous. Quel est le secret de votre longévité ? Quels sont les facteurs explicatifs d’une résistance qui dure ? (4’)

  Le squat à Dijon – les Tanneries – créé en 1998, affiche explicitement sa ligne politique en s’inscrivant dans différentes luttes. Même si la CNT est hébergée au 102, votre position politique semble ne pas être affirmée et l’éditorial de votre anniversaire en est le reflet. Quel est votre engagement politique ? (1’30)

  Au 102 la transmission est essentiellement orale, ce qui explique votre difficulté à connaître précisément l’histoire du squat en l’absence d’appuis écrits.Il existe quelques bribes sur les principes de fonctionnement, mais pas vraiment de Manifeste. Comment expliquez-vous le peu de traces écrites de vos prédécesseurs ? (3’)

  Pourrions-nous revenir sur le refus de subvention, une radicalité présente dès l’origine, exceptionnelle dans les lieux culturels ? Et son corollaire, le bénévolat. (3’30)

  Comment entre-t-on dans la collégiale décisionnaire et quels engagements cela implique ? (3’40)

  Quelles sont vos motivations personnelles et pourriez-vous mettre à jour ce qui est important pour vous dans votre engagement ici ? (5’57)

  Que répondez-vous à la double question posée à la fin de votre édito : « Est-on spectateur au 102 comme ailleurs ? Et en miroir : programme-t-on au 102 comme on le fait ailleurs ? » (3’22)